L’analyse différenciée selon les sexes et intersectionnelle (ADS+) : une prémisse pour plus d’équité. Cette formation en ligne a été conçue et développée par Amélie Keyser-Verreault​.

Qu’est-ce que L’ADS+

L’ADS+ est une démarche visant la réduction des inégalités par la prise en compte du genre et des autres facteurs identitaires (intersectionnalité) que ce soit dans les services, projets, politiques, programmes, calendrier des activités, aménagements, constructions, ou encore dans la répartition de fonds, etc.

Le concept « ADS », du Gender mainsteaming, l’intégration transversale du genre, l’analyse comparative entre les sexes, ou encore du gender based analysis varient dans leur définition mais se rattachent à un même élément central : l’intégration consciente des différences entre les genres dans toutes les étapes d’un projet, d’une politique, d’un programme, du calendrier des activités, d’un aménagement, d’une construction ou de la répartition de fonds. Le + de l’ADS permet l’intégration des autres variables identitaires qui peuvent ajouter des barrières à l’inclusion des individus dans les projets et autres actions menées par les organisations.

À quoi sert l’ADS+

L’ADS+ est une méthode permettant de tenir compte des manières dont le genre, le fait d’être une personne racisée ou pas, la classe sociale, l’orientation sexuelle, le fait d’être une personne en situation de handicap ou pas, l’âge et d’autres facteurs identitaires influencent la situation des individus dans lorsque vient le temps d’élaborer un projet, une politique, un plan d’action, etc. En ce sens, elle devrait être systématiquement mobilisée pour toute initiative organisationnelle ou gouvernementale.

Objectifs de la formation :

Brisant la vision du « citoyen moyen » et le mythe de l’égalité déjà acquise, cette formation outille et guide une réflexion sur l’inclusivité des actions et activités dans les organisations. Il y est proposé une démarche en 6 étapes pour intégrer l’ADS+ dans votre organisation ou votre travail. Déclinant les 3 degrés d’actions possibles, cette activité démontre les avantages, facteurs de succès et obstacles associés à cette démarche.

Concrètement lors de cette activité, il sera abordé :

• Définition et pertinence des concepts de l’ADS+ et de l’intersectionnalité
• Quand faire une ADS+
• Pourquoi faire une ADS+
• Comment mettre en place une ADS+
• Les étapes de l’intégration de l’ADS+
• Les questions à se poser lors de l’ADS+
• Des stratégies pour favoriser l’égalité des sexes et l’inclusivité

De plus, vous sortirez de la rencontre avec des outils sur l’ADS+, des modèles, des exemples, des pistes de réflexion et des références pour appuyer votre organisation dans l’opérationnalisation de l’ADS+.

À qui s’adresse cette formation :

Cette formation s’adresse autant aux décideur·res, aux gestionnaires et cadres, qu’aux membres de conseils d’administration d’organismes sportifs, de plein air ou de loisir.
Qu’il s’agisse d’un premier contact avec le développement de l’égalité des sexes dans votre organisation ou d’un perfectionnement de connaissances acquises, cette formation s’adresse autant aux personnes déjà sensibilisées au développement de l’égalité des sexes que des personnes qui souhaitent comprendre la problématique.

Formatrice : Amélie Keyser-Verreault

Biographie de la formatrice :

Formée en anthropologie socioculturelle, Amélie Keyser-Verreault, Ph. D. s’est d’abord spécialisée en anthropologie politique du corps, théorie foucaldienne et études taiwanaises. Depuis 2019, elle enseigne les cours d’ADS+ de 1er et 2e cycle à l’Université Laval en plus d’avoir été formatrice pour le Secrétariat à la condition féminine. Elle a également collaboré sur un projet de recherche visant à mieux comprendre les implications et défis de l’intégration de l’intersectionnalité à l’ADS.
Elle a publié des articles parus dans Journal of Gender Studies, Chinese Sociological Review, Journal of Family Studies, European Journal of Cultural Studies, Ethnography et Feminist & Psychology. Ses travaux de recherche sont financés par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC).